Education canine

LE CHIEN LIBRE !???

La liberté de nos chiens est une préoccupation centrale, que beaucoup d’entre nous ont en tête quand il s’agit de l’éducation de leur poilu, mais de quoi s’agit-il finalement?

un chien libre de divaguer à sa guise?

un chien libre de tout mouvement?

un chien libre de toute décision?

libre de toute attache physique?

libre de toute contrainte psychologique ?

libre de toute difficulté émotionnelle?

Évidemment, je viens de donner la (ma) réponse, il ne suffit pas que notre chien n’ait plus de laisse pour qu’il soit libre. D’ailleurs, un chien en longe longue, que l’on suit au gré de ses envies et de ses recherches, est bien plus libre qu’un chien sans attache que l’on a dressé à marcher au pied sans qu’il n’ait le droit de s’écarter du chemin que l’on a décidé pour lui. Car celui-là est libre de quoi au juste? Et c’est là tout le paradoxe: la société admire les chiens libres mais n’aime pas laisser de libertés aux chiens.

Un toutou à qui l’on laisse chaque jour de l’autonomie dans ses choix et dans sa vie est beaucoup plus libre que son copain qui n’a pas de droit d’initiative.

Un chien que l’on a habitué à la liberté et à l’autonomie depuis qu’il est petit est beaucoup plus libre qu’un poilu que l’on détacherait pour la 1ère fois quand il est déjà âgé et qui ne saurait alors pas quoi faire de cette liberté.

Un chien qui n’a pas de problématique avec les nouveaux environnements, un chien qui a confiance en lui, sera beaucoup plus libre qu’un chien inhibé, peureux ou qui manque de confiance.

Un chien à qui l’on laisse la possibilité de s’exprimer est davantage libre qu’un chien que l’on réprimande à chaque grognement.

Les exemples sont nombreux…

Alors la liberté n’est-elle pas autant dans la tête que dans le corps? Bien sûr que oui. Les détacher physiquement est souhaitable et je crois que tout doit être fait pour y parvenir, mais les détacher mentalement est un préalable nécessaire pour chaque binôme humain/chien, et c’est accessible à tous.

Alors laissons les être eux, permettons leur de rencontrer, de sentir, de manger, de se rouler.

Les indications du manuel vétérinaire Merck - comment choisir votre éducateur canin, conseils pour le grand public ☺

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• Optez pour un éducateur qui travaille en renforcement positif et se focalise sur le renforcement des bons comportements plutôt que sur la punition des moins bons.

• Allez observer un cours d’éducation sans votre chien. Est-ce que les chiens – et les participants humains – vous semblent à l’aise et détendus ? Si vous ne pouvez pas prendre un cours unique sans chien, ne vous inscrivez pas à long terme.

• Ne laissez pas l’éducateur entreprendre quoi que ce soit avec votre chien si vous ne savez pas précisément ce qu’il souhaite faire ou démontrer avec votre chien.

• N’hésitez pas à demander fermement à un éducateur de cesser immédiatement ce qu'il est en train d'entreprendre si ses actes envers votre chien – ou ses paroles envers vous - vous mettent mal à l’aise.

• N’optez pas pour les éducateurs qui avancent des garanties de résultats : ces personnes sont soit insuffisamment formées ou ne connaissent pas la complexité du comportement animal.

• Evitez les éducateurs qui préconisent un travail qui exclut un renforcement par la friandise. La nourriture est un des meilleurs renforçateurs possibles.

• Evitez les éducateurs qui préconisent l’utilisation de colliers étrangleurs ou à piques.

• Si vous estimez que votre chien a été victime de mauvais traitements de la part de l’éducateur, prenez les coordonnées des témoins présents. Demandez une visite vétérinaire immédiatement et faites savoir à l’éducateur que le rapport de la visite vétérinaire pourra être utilisé dans le cadre d’une plainte à son encontre.